2016.10.25 The project in brief: dancing from the past into the future

Those of you who have been following me know that I applied to the French Consulat for a 3-year Competencies and Talents visa, and that it was eventually approved. But in order to apply for this kind of a visa, you have to propose a project which the French authorities review for the likelihood that you can actually do the work, and whether the project has sufficient substance and stands a chance of making a contribution to the artistic, cultural, or economic vitality of France. The project I proposed was came out of my love of landscape architecture as well as my own artistic heritage and activity.

As I was exploring Parisian parks in 2014, I noticed that many of them were associated with a moment of violence in Paris’ history — massacres, revolutions, individual acts of courage — and that, interestingly, there is today very little trace, if any, in the parks of that violent energy. By contrast, the parks have been redesigned and reconstituted into places of beauty and enjoyment, two topics about which the French know a fair amount. They also know a fair amount about violence…

So the idea of the project was to look at this disconnection between the historical and the contemporary energies and uses of the parks. The first step will be to catalogue the parks that fit into this arena. The second will be to do historical research into the events and the nature of the ground before and during the development of the park. The third will be to document how the parks have been redesigned, and how they are used today. The fourth step will be to create unique, new pieces of art that comment on the disconnect between the past and the present. Ultimately, I hope to mount an exposition, or series of expositions, and there may well be material for a book.

Today’s post is an initial exploration of the qualities and energies that might be components of this process. The title of the piece is Dancing from the past into the future, because that is exactly what has happened; these spaces, once the scene of horror and violence, have been redeemed and transformed into vibrant, vital components of Parisian urban life. In the process, I expect there to be commentary on how we turn violence into beauty. That might come from me; that might come from you. But I invite you to join this journey with me. A journey of redemption and transformation, a journey of healing. And ultimately, a journey of joy.

Ceux d’entre vous qui m’ont suivi savent que j’ai demandé au Consulat de France un visa de trois ans pour les compétences et les talents, et qu’il a finalement été approuvé. Mais pour demander ce type de visa, vous devez proposer un projet que les autorités françaises examinent pour déterminer si vous pouvez effectivement réaliser le travail, si le projet a suffisamment de substance et s’il a une chance de contribuer à la vitalité artistique, culturelle ou économique de la France. Le projet que j’ai proposé est né de mon amour de l’architecture paysagère ainsi que de mon propre héritage et de ma propre activité artistique.

En explorant les parcs parisiens en 2014, j’ai remarqué que beaucoup d’entre eux étaient associés à un moment de violence de l’histoire de Paris – massacres, révolutions, actes individuels de courage – et que, de manière intéressante, il y a aujourd’hui très peu de traces, voire aucune, dans les parcs de cette énergie violente. En revanche, les parcs ont été réaménagés et reconstitués en lieux de beauté et de plaisir, deux sujets que les Français connaissent bien. Ils en savent également beaucoup sur la violence…

L’idée du projet était donc de s’intéresser à cette déconnexion entre les énergies et les usages historiques et contemporains des parcs. La première étape consistera à cataloguer les parcs qui entrent dans cette catégorie. La deuxième étape consistera à effectuer des recherches historiques sur les événements et la nature du sol avant et pendant le développement du parc. La troisième étape consistera à documenter la façon dont les parcs ont été réaménagés et comment ils sont utilisés aujourd’hui. La quatrième étape consistera à créer de nouvelles œuvres d’art uniques qui commentent la déconnexion entre le passé et le présent. Enfin, j’espère monter une exposition, ou une série d’expositions, et il se pourrait bien qu’il y ait matière à un livre.

Le billet d’aujourd’hui est une première exploration des qualités et des énergies qui pourraient être des composantes de ce processus. Le titre de la pièce est Dancing from the past into the future, parce que c’est exactement ce qui s’est passé ; ces espaces, qui étaient autrefois le théâtre de l’horreur et de la violence, ont été rachetés et transformés en éléments dynamiques et vitaux de la vie urbaine parisienne. Au cours de ce processus, je m’attends à ce qu’il y ait des commentaires sur la façon dont nous transformons la violence en beauté. Cela peut venir de moi, cela peut venir de vous. Mais je vous invite à faire ce voyage avec moi. Un voyage de rédemption et de transformation, un voyage de guérison. Et finalement, un voyage de joie.

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Environ 20 cm x 15,2 cm I Medias mixes sur papier

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