One of the definitions of the word dichotomy reads, « division into two mutually exclusive, opposed,
or contradictory groups…. » (Dictionary.com). Today’s post is a meditation on the seeming dichotomies in my life of hope and despair, confidence and doubt.
It’s been something like 14 weeks since I applied for a long-stay visa to work in France. Typical processing time is 3-8 weeks, and I was given a reasonable assurance when I applied for the visa, that my flight on the 30th of March (roughly 5 weeks in) was workable. Hmmmm.
So this time since March 30th has been an significant exercise in trust and in faith. It has also provided me with multiple opportunities to appreciate the time, the possibilities, my friends… to take care of some things that are probably more easily taken care of on this side of the pond, and to create a fair body of artwork. In many ways, this time has been a blessing, and I have chosen to focus on the positive.
But there are days, and the last couple have been among them, when the whole effort seems just impossible. These are days when the dichotomy between hope/faith and despair makes for a significant struggle, when it feels very hard to hold on to any sense of light, any sense of hope. Even if, from many perspectives, my current life appears charmed, it’s hard not to feel angry, frustrated, stuck, and consigned to purgatory (and if this is purgatory, it is a VERY pleasant place thanks to the grace of dear friends!).
Nonetheless, and perhaps with an increasing sense of urgency, I recognize that these are precisely the moments when I need to hold on to the light, hold on to my hope, and do the work at hand, and a large part of that work is trying to figure out how I can capture and record these experiences through a visual language. After all, when I do get to Paris, I will be working on just how to present, through largely visual means, radically differing energies — the energies of terror and violence and the transformation of those into energies of beauty and peace. So today’s post is an exploration of contrasts, of light and dark, line and shape, and of the tensions between thin and thick and complimentary colors and the varied expressions of light possible.
What strikes me, as I write this, is the fact that dichotomies can coexist; that even if mutually exclusive, they can still occupy the same ground. And that gives me hope for a world torn by seemingly irreconcilable dichotomies.
Une des définitions du mot dichotomie est la suivante : ” division en deux groupes mutuellement exclusifs, opposés ou contradictoires….. “(Dictionary.com). Le billet d’aujourd’hui est une méditation sur les dichotomies apparentes dans ma vie : espoir et désespoir, confiance et doute.
Cela fait environ 14 semaines que j’ai demandé un visa de long séjour pour travailler en France. Le temps de traitement habituel est de 3 à 8 semaines, et on m’a donné l’assurance raisonnable, lorsque j’ai demandé le visa, que mon vol du 30 mars (environ 5 semaines avant) était possible. Hmmmm.
Ainsi, la période écoulée depuis le 30 mars a été un exercice important de confiance et de foi. Elle m’a également fourni de multiples occasions d’apprécier le temps, les possibilités, mes amis… de m’occuper de certaines choses qui sont probablement plus faciles à faire de ce côté-ci de l’étang, et de créer une bonne quantité d’œuvres d’art. À bien des égards, ce temps a été une bénédiction, et j’ai choisi de me concentrer sur le positif.
Mais il y a des jours, et les deux derniers en particulier, où tout cet effort semble impossible. Ce sont des jours où la dichotomie entre l’espoir/la foi et le désespoir est une lutte importante, où il est très difficile de s’accrocher à un quelconque sentiment de lumière, d’espoir. Même si, à bien des égards, ma vie actuelle semble charmante, il est difficile de ne pas se sentir en colère, frustré, coincé et condamné au purgatoire (et s’il s’agit du purgatoire, c’est un endroit TRÈS agréable grâce à la grâce de chers amis !)
Néanmoins, et peut-être avec un sentiment d’urgence croissant, je reconnais que ce sont précisément les moments où je dois m’accrocher à la lumière, m’accrocher à mon espoir, et faire le travail qui m’attend, et une grande partie de ce travail consiste à essayer de comprendre comment je peux capturer et enregistrer ces expériences à travers un langage visuel. Après tout, lorsque j’arriverai à Paris, je travaillerai sur la manière de présenter, par des moyens essentiellement visuels, des énergies radicalement différentes – les énergies de la terreur et de la violence et leur transformation en énergies de beauté et de paix. Le billet d’aujourd’hui est donc une exploration des contrastes, de la lumière et de l’obscurité, de la ligne et de la forme, et des tensions entre la finesse et l’épaisseur, les couleurs complémentaires et les diverses expressions possibles de la lumière.
Ce qui me frappe, alors que j’écris ces lignes, c’est le fait que les dichotomies peuvent coexister ; que même si elles s’excluent mutuellement, elles peuvent occuper le même terrain. Et cela me donne de l’espoir pour un monde déchiré par des dichotomies apparemment irréconciliables.
Roughly 6″ x 6″ I Watercolor, pen and ink, gold marker and graphite on watercolor paper
Environ 15,2 cm x 15,2 cm I Aquarelle, encre, marqueur or et mine sur papier aquarelle